LEXIQUE PERRY RHODAN
Loowers

Ancien peuple auxiliaire des Cosmocrates. Il y a plusieurs millions d’années, ils ont construit un Essaim et une fois leur tâche accomplie, ils ont eu peur que les Cosmocrates ne s’en prennent à eux. Pour l’empêcher, ils ont souhaité mener une action préventive en pénétrant dans le domaine supérieur. Pour cela, ils avaient besoin de l’œil de Laire. Un commando réussit à s’en emparer mais les Loowers durent se rendre compte que l’Œil ne permettait l’accès qu’à une source de matière précise. Ils commencèrent à la rechercher et, en attendant sa découverte, dissimulèrent l’Œil sur une planète où ne vivait aucun être intelligent, la Terre.

Aussi appelé le Peuple des Ruines, les Loowers ont construit partout dans l’univers des complexes de neuf tours. Ceux-ci sont construits pour avoir l’apparence de ruines. Les trois plus hautes hébergent les antennes émettrices d’une balise hexadimensionnelle tandis que les six autres pompent l’énergie des étoiles voisines. Le chiffre neuf a une grande importance symbolique pour les Loowers parce que la source de matière possède neuf résurgences.

Régulièrement, l’Œil émet une Impulsion mais celle-ci ne leur parvient plus suite à la disparition de la Terre dans le Maelström des Étoiles. Quand l’Impulsion leur parvient enfin, mais altérée, ils envoient un vaisseau vers le Système Solaire puis toute une flotte. Les Loowers s’établissent alors sur Mars. Malgré une situation tendue, leurs rapports avec les Terraniens sont pacifiques. Une fois que l’Œil a été retrouvé et confié au helk Nistor, les Loowers se retirent du Système Solaire en mai 3587.

Après que Pankha-Skrin a reçu un message des Cosmocrates révélant que leur mode de vie était basé sur une erreur, tous se replient sur la planète Alkyra II.

Ils mesurent à peine plus d’un mètre soixante, aussi bien de large que de haut. Sur leurs corps larges et courbés s’insèrent latéralement des excroissances périostiques qui évoquent des ailes, d’autant plus qu’elles soutiennent des ébauches de membranes. Ils peuvent replier leurs membranes alaires telle une cape autour de leur corps. Le corps est double, fait de deux moitiés symétriques reliées par un ensemble d’articulations cartilagineuses. Sous les excroissances osseuses des pseudo-ailes émergent deux tentacules terminés par des palmes très innervés et encore plus adaptés à la préhension que les doigts humains. Ils se dressent sur deux jambes trapues.

La tête est constituée d’un renflement arrondi qui prolonge vers le haut la colonne vertébrale. Les organes sensoriels se concentrent au sommet du renflement. Une sorte de trompe change en permanence de longueur. L’organe de la parole est constitué par une ouverture humide entourée d’un muscle velu animé de pulsations rythmiques et dans laquelle se trouve une bulle qui se dilate au maximum quand le muscle annulaire s’ouvre.

Les Loowers possèdent une conscience entéléchique. Leur pensée comprend deux composantes : une superficielle et une plus profonde. Le niveau superficiel, la conscience normale, s’occupe du quotidien et est inapte à résoudre les problèmes majeurs. La conscience profonde abrite le mode de réflexion typique des Loowers. Elle garde leur héritage, leur savoir inné. Ils possèdent un blocage intérieur qui leur empêche de discuter des problèmes les plus intimes de leur peuple avec des personnes qui y sont étrangères.


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Peuples
   


© Michel Vannereux