cycle 27 : Les Tolkandiens
FASCICULE PERRY RHODAN n° 1847
 
Im Bann des Philosophen
Sous l'emprise des Philosophes
 
Auteur : H.G. Francis
Année de parution : 1997
 

L’appel de détresse des sœurs Vandemar signalant que les habitants de la Terre sont aussi victimes de la folie de griffonnage, Atlan et Homer G. Adams partent aussitôt pour le Système Solaire avec le GILGAMESH. Là, des champs d’énergie hyperphysiques prouvent la présence de trois sas temporels. La station CROIX TEMPORELLE 2 a la forme d’une croix de Saint André de deux cents mètres de long. Son commandant, Claude Vernon, n’est pas prêt à laisser passer le GILGAMESH. Il accompagne pourtant Atlan, la technicienne anti-temporelle Anata Katcoraexe et le combattant plophosien Karak Menontro qui se dirigent avec une navette vers la station opposée. Son équipage est déjà victime du syndrome de griffonnage. Quand Vernon voit lors d’une liaison vidéo Cistolo Khan dessiner des cercles devant lui en ignorant le reste du monde, il permet au GILGAMESH de pénétrer dans le Système Solaire.

Sur Trokan, Mila et Nadja Vandemar qui ont arrêté leurs expériences avec le dôme-champignon sous la pression des Herreachs, racontent que tous les hommes de la Terre font des griffonnages. Le contact avec les autres planètes de Sol est rompu et les équipages des nombreux vaisseaux espèrent échapper à la mystérieuse influence à la périphérie du Système Solaire.

De nombreux humains sur Terre sont déjà morts de leur manie de griffonnage. Ainsi, la sœur de Karak Menontro est tombée en essayant de peindre un mur. Le 2 juin 1289, Atlan demande à Nathan de désactiver le champ A.T. pour permettre la fuite aux vaisseaux solaires. La positronique lunaire ne peut donner de suites, une telle décision nécessitant le niveau de priorité Un dont seuls disposent le Premier Terranien, le commissaire de la L.L.T. et le chef du S.L.T.. Paola Daschmagan, Cistolo Khan et Gia de Moleon n’ont hélas plus leur raison.

Nathan raconte aussi que des attroupements de masses hystériques ont eu lieu sur la Terre. À Pékin, des hommes se sont rassemblés en un cercle de dix kilomètres de diamètre pour former une puissance mentale qui s’est ensuite projetée dans diverses villes. Les hommes affectés ont d’après leur expression perçu l’Enseignement du Philosophe. Atlan et Anata Katcoraexe se dirigent avec une chaloupe du RICO au nord-ouest de Mombasa où des flots d’humains s’approchent d’une source psi. La technicienne anti-temporelle tombe temporairement sous l’emprise du Philosophe et commence à griffonner. Un ouragan attire l’attention des Camelotiens sur une station de contrôle météo sur le Kilimandjaro non commandée par Nathan. Atlan découvre que la puissance paramentale se trouve à l’intérieur. Des images surgissent entre les bâtiments qui se brisent vite en d’innombrables fragments. Après le départ du Philosophe de la précieuse station, il est attaqué par l’Arkonide, les sœurs Vandemar et un commando du GILGAMESH aidé de robots Modula. La source psi, un champ d’énergie de cent mètres de diamètre, arrive à fuir. La tentative d’enfermer le Philosophe dans un écran S.H. échoue. Atlan quitte alors la Terre avec ses compagnons.

Le contact avec la station CROIX TEMPORELLE 2 étant rompu, les porteurs d’activateurs décident de désactiver le transformateur anti-temporel principal. Anata Katcoraexe participe aussi au raid sur la première planète de Sol. Elle espère trouver ses fils Kamaya et Basai qu’elle a laissés dans le Système Solaire il y a vingt ans quand elle émigra sur Camelot. Le refus de la syntronique de contrôle de désactiver le champ temporel force les Camelotiens à détruire la station avec des bombes. Deux femmes y travaillant sont prises à bord du GILGAMESH. Anata Katcoraexe suit ses deux fils, qui ne veulent pas abandonner leurs peintures de cercles, et meurt dans l’explosion de la station.

Tandis que les vaisseaux qui ont quitté le Système Solaire après l’effondrement du champ A.T. se joignent au GILGAMESH, Atlan et les sœurs Vandemar repartent dans une Gazelle avec dix robots Modula pour reprendre le combat contre les Philosophes.
 


© Michel Vannereux