PREMIÈRE PARTIE
L'ASSASSINAT D'UN AMIRAL

Un groupe de deux cents Zalitains réfractaires à la mobilisation se cache dans les montagnes. Un membre de ce groupe, Rhog, rêve d’une action d’éclat pour prouver la résistance de la planète à l’autorité arkonide. Il décide d’assassiner l’amiral Calus de Monizèr, gouverneur militaire de Zalit et, avec persévérance, il y parvient, ignorant qu’il a en fait tué le Terrien Roger Osega.

Perry Rhodan et son groupe de pseudo-Zalitains attendent d’être embarqués dans un transport pour Arkonis. Un nouveau contingent de conscrits est embarqué pour Arkonis. Cette fois, Rhodan et les Terriens en font partie. Ils laissent le major Art Rosberg sur Zalit, avec pour instruction de ne les contacter par hypercom qu’en cas d’extrême urgence. Au terme du voyage, une déconvenue attend les Terriens : ils n’ont pas atterri sur Arkonis. L’amiral arkonide Sénekho souhaite aux recrues la bienvenue au camp d’instruction de Naator, une lune de la cinquième planète du système.

Les futurs soldats doivent se soumettre à un nouvel examen médical, ce qui oblige André Lenoir à prendre les médecins arras sous contrôle mental. Pour lui en donner le temps, les téléporteurs vont mener des opérations de sabotage sur Naator. Les attentats portent leurs fruits. L’amiral Sénekho soupçonne une rébellion des Naats, et il leur interdit l’accès aux installations militaires. Cela nécessite toutefois des modifications dans l’organisation du camp, et les visites médicales sont suspendues. Tako Kakuta et Ras Tschubaï continuent de disséminer des bombes partout sur Naator, ajoutant à la confusion. Lenoir met ce délai à profit pour conditionner les autres Médecins Galactiques. Cela fait, les sabotages peuvent enfin cesser.

Les Terriens se voient confier un croiseur de huit cents mètres, le Kor-Velete, sous le commandement d’Ighur-Atlan et de Sesete-Rhodan. Les officiers continueront à former leurs hommes sur le tas. De nombreux Zalitains authentiques s’ajoutent à l’équipage, imposant aux Terriens de surveiller leur comportement. L’escadre à laquelle appartient le Kor-Velete effectue plusieurs vols d’essai, à la satisfaction de l’amiral Sénekho. Sur Zalit, l’assassinat de Calus a entraîné un durcissement de la politique arkonide. Grâce aux relations de Jeremy Toffner, le major Rosberg apprend que les restes du faux amiral Calus se trouvent dans un astronef-robot prêt à appareiller. L’Émir se téléporte à bord et escamote la dépouille mortelle du sergent. Pour effacer toute trace, Ivan Ivanovitch Goratchine fait ensuite exploser le vaisseau. Le corps de Roger Osega est inhumé dans une crypte.

DEUXIÈME PARTIE
ATLAN D'ARKONIS

Sur Naator, l’instruction des nouvelles recrues est terminée. Le 18 mars 2044, le groupe auquel appartiennent les Terriens décolle pour Arkonis III. Une fois sur Arkonis, le groupe de croiseurs auxquels ils sont affectés se livre à des exercices de combat spatial. L’humeur sombre d’Atlan n’est pas améliorée par le comportement du commodore dégénéré qui lui a été imposé à bord. Devant l’intense activité qui règne sur Arkonis III, l’ancien amiral prend conscience de la tâche titanesque que représente l’administration de l’empire arkonide, avec toutes ses colonies.

Les recrues sont jugées prêtes pour le combat. Avant de partir pour le front, les croiseurs doivent d’abord passer au chantier naval. Les équipages bénéficient d’une permission dans une des villes souterraines. Or, leurs quartiers sont tout proches des installations du Régent. Rhodan prend sa décision : c’est maintenant qu’il faut frapper. Un groupe de dix hommes va tenter de détruire les centrales énergétiques qui alimentent le grand robot mais les Terriens ne pénètrent que dans des installations annexes. Les secteurs vitaux pour le Régent sont protégés par un écran quintidimensionnel infranchissable aux téléporteurs. Le commando doit battre en retraite devant les robots de combat.

Le Régent a identifié les agresseurs comme des Zalitains. Il oblige tous les permissionnaires à rentrer dans leurs quartiers en un temps bien trop court, puis fait abattre les retardataires. Peine perdue : les téléporteurs ont escamoté le commando en quelques minutes. Rhodan ordonne à un artificier d’amorcer une bombe arkonide. Atlan veut s’opposer à cette décision pour éviter la désagrégation de l’Empire, mais le Terrien reste sourd à ses arguments et le neutralise.

La bombe arkonide n’explose pas à l’heure prévue. Le Régent l’a vraisemblablement repérée à son rayonnement et désamorcée. Les Terriens sont obligés de tenter une sortie, d’avance vouée à l’échec. Au moment où ils vont succomber sous le nombre, Atlan, désespéré, décline au Régent son identité et ses titres, et lui clame son mépris. À la surprise générale, ses paroles déclenchent le relais de sécurité A-1, qui reconnaît le droit d’Atlan à la succession impériale et relègue le Régent dans un rôle administratif.

Le but est atteint. Le Régent est destitué, et Atlan est à présent le maître du Grand Empire d’Arkonis.