PERRY RHODAN n° 27
Le poids du passé
 
Cycle
Atlan et Arkonis
 
Traduction
Jacqueline H. Osterrath
 
Edition originale
Fleuve Noir Anticipation n° 616
 
Parution
1974
   
    PREMIÈRE PARTIE
    ATLANTIS

    En octobre 2040, le capitaine Hubert Gorlat des services de sécurité vient chercher Atlan dans son appartement. Il est amené à bord du Drusus, la nef amirale de l’Empire Solaire. Face à Perry Rhodan, il explique qu’il veut retourner sur Arkonis mais le Stellarque lui fournit toutes les preuves de la décadence des Arkonides et Atlan doit se rendre à l’évidence. Perry Rhodan l’informe de ce qui s’est passé dans le système de Mirsal avec la disparition de toute la population. Atlan reçoit un choc car il a déjà eu affaire dans le passé à ce type de phénomène. Il commence alors à relater ce qui s’est déroulé dix mille ans plus tôt :

    À cette époque, les Arkonides mènent une guerre acharnée contre les Méthanés, un peuple habitant des planètes à atmosphère d’ammoniac et de méthane. Dans le système de Larsaf, un petit soleil jaune, les Arkonides ont fondé une colonie sur la deuxième planète, Larsa. Un colon a envoyé un message de détresse au Conseil des Sages d’Arkonis, se plaignant des méthodes du gouverneur Amonar de Cicol. Atlan, qui a le rang d’amiral d’escadre, a été envoyé pour remettre de l’ordre. Amonar est arrêté et renvoyé sur Arkonis. Atlan a aussi envoyé un message, il attend son rappel, peu intéressé par ce système éloigné.

    Une délégation de colons vient voir Atlan. Parmi les habitants de Larsa se trouvent cinq mille Zakrébans amenés ici par erreur et à qui le climat de Larsa ne convient pas. Ils demandent à être amenés sur la troisième planète. Atlan va voir de plus près cette planète et trouve l’endroit idéal, une vaste île entre deux continents. Il obtient du Conseil des Sages l’accord d’évacuer les colons. Après avoir laissé sur place le capitaine Feltif avec des hommes et du matériel, Atlan quitte le système de Larsaf pour participer à la guerre contre les Méthanés.

    Deux ans plus tard, Atlan reçoit un message de l’empereur qui le renvoie dans le système de Larsaf qu’il a déjà oublié ; la planète Larsa subit une attaque inconnue et cent mille colons ont mystérieusement disparu. Quand Atlan arrive, il apprend que le problème n’a rien à voir avec les Méthanés. Les navires ennemis semblent appartenir à une autre dimension. Des habitants de Larsa ont disparu sans laisser de traces. Un des croiseurs d’Atlan détecte un des étranges navires qui se déplace à moitié dans l’hyperespace, à moitié dans l’espace normal. L’escadre se jette dessus mais sans effet. Le croiseur arkonide Matato ne répond soudain plus et le navire inconnu disparaît sans faire réagir les détecteurs de structure. L’équipage du Matato a disparu, à l’exception d’un marin dont la moitié du corps semble figé dans le temps. Grun, chef des mathématiciens du Tosoma, la nef amirale, propose de transformer des blocs-propulsion en canons. Deux anciens croiseurs sont sacrifiés. Atlan réquisitionne des cargos et fait renvoyer la majeure partie des colons sur Arkonis, il n’en reste plus que cent cinquante mille.

    Larsa est brusquement attaquée. Un front d’anéantissement se traduisant par un miroitement d’air se propage sur la planète, faisant disparaître tous les animaux et les humains. Pour Grun, ce n’est pas l’effet d’une arme mais un effet naturel. Quand le rideau s’approche d’Amonaris, la capitale de Larsa, les blocs-propulsion transformés en canons ouvrent le feu. Des concentrations d’énergie se produisent dans l’espace sous forme d’entonnoirs et toute l’escadre d’Atlan disparaît à l’exception de trois navires. Atlan et les survivants rejoignent Larsaf III. Une citadelle recouverte d’une coupole d’arkonite est installée au fond de l’océan pour abriter les survivants en cas d’attaque. Atlan informe le Conseil des Sages de la situation mais ils sont uniquement préoccupés par la Guerre des Méthanés.

    Deux mois plus tard, Atlan repart pour Larsa en reconnaissance. Un des vaisseaux étrangers a pu être détruit, un long fuseau noir. Atlan reçoit un étrange appel mental. Il se rend seul sur un mystérieux astronef qui se révèle être une nef-robot. Un inconnu lui remet un appareil censé arrêter le vieillissement, un activateur cellulaire, et les plans d’une arme redoutable, le canon à convertisseur. Il entend aussi un rire tonitruant. Quand Atlan retrouve ses hommes, dix-huit heures se sont écoulées à l’extérieur. Les plans du canon à convertisseur sont envoyés sur Arkonis ainsi que deux transports abritant quarante mille colons. Atlan s’occupe à fortifier Atlantis, attendant l’affrontement décisif.

    Une fois réveillé, Atlan apprend de Perry Rhodan l’identité du mystérieux maître de la nef-robot lui ayant remis l’activateur cellulaire : l’Immortel. Le secret du canon à convertisseur a été hélas perdu depuis.

    DEUXIÈME PARTIE
    L'ESPION DE L'ESPACE

    Alors que Rhodan s’entretient avec Atlan après son récit sur Atlantis, un appel urgent est reçu de Terrania. Jost Kulman, un membre de la Milice des Mutants en mission sur la planète Swoofon, a émis le signal La cloche a sonné trois fois, synonyme d’un grave danger pour la Terre. Le Drusus met immédiatement le cap sur cette planète dont les habitants, les Swoons, sont des spécialistes en micro-technique.

    Une Gazelle se rend à la surface pour récupérer Kulman. Ce dernier, toutefois, affirme n’avoir émis aucun message. Il est amené à bord de la nef amirale en compagnie de son animal de compagnie, Muzzel, un possonkal dont la forme rappelle celle d’un basset. Kulman est mis entre les mains des mutants qui ne trouvent rien d’anormal chez lui. Des signaux inhabituels sont alors repérés, il s’agit d’une balise et on soupçonne la présence d’un espion à bord. Le retour sur Terre est retardé. L’Émir fraternise avec Muzzel, bien qu’il trouve étrange que ses pensées tournent toujours autour de l’élément aquatique. Alors qu’il interroge le cerveau P, Atlan est paralysé par un inconnu.

    Le Drusus plonge vers le centre de la galaxie. Plusieurs billes de 0,2 millimètres de diamètre sont découvertes, chacune contenant un hypercom miniaturisé. D’autres analyses de Jost Kulman ont montré qu’un barrage mental bloquait une partie de sa mémoire. Même le fascinateur André Lenoir n’arrive pas à faire sauter ce blocage. Atlan soupçonne Muzzel mais une analyse de son sang ne révèle rien d’anormal.

    Des tas d’immondices sont découverts dans les conduits d’aération, composés de viande crue et de carottes, le tout dissout par un ferment d’origine non terrienne. Alors qu’il passe devant les archives positroniques, Rhodan découvre qu’elles ont été utilisées. Les coordonnées secrètes de la Terre ont été lues.

    Pour piéger l’espion, on annonce que le Drusus plonge vers la Terre alors qu’il se dirige vers le centre de la Galaxie. L’espion est finalement démasqué et tué, il s’agissait bien de Muzzel. Son corps était bien celui d’un possonkal mais une petite capsule dans sa tête dirigeait ses mouvements. Ses pensées provenaient du cerveau d’un animal aquatique greffé à l’intérieur. Jost Kulman retrouve sa mémoire à l’instant de la mort de Muzzel.

FASCICULES ORIGINAUX

60
Festung Atlantis K.H. Scheer 1962
61
Der Robot-Spion Clark Darlton 1962



AUTRES EDITIONS

     
Fleuve Noir, coll. Perry Rhodan
n° 27 (1981)
Fleuve Noir, coll. Perry Rhodan
n° 27 (1994)


© Michel Vannereux