PREMIÈRE PARTIE
PSYCHO-DUEL

Salor Henno, le délégué d’Atlan sur Zalit, cherche à fuir son palais suite à une nouvelle révolte des colons. Il y parvient grâce à l’espion terrien Wayne Tate. Celui-ci apprend à Henno que l’escadre attendue sur Zalit pour mater la rébellion ne viendra pas. En effet, les nefs-robots ont refusé d’intervenir.

À bord du Duc-de-Fer, Perry Rhodan fait le point de la situation : le Régent refusant de collaborer avec les escadres terriennes, il décrète l’état d’urgence. Toute la flotte se replie désormais autour du système de Sol et les réservistes sont rappelés.

Sur Arkonis III, le Régent signifie à Atlan que celui-ci est devenu inutile et qu’il refusera désormais d’obéir à ses ordres. Dans le même temps, il cesse d’envoyer des ordres et tout l’Empire se retrouve paralysé. Atlan appelle alors Rhodan à son secours et celui-ci atterrit peu après sur la planète. En fait, les Akonides ont réussi à reprogrammer le Régent. Peu après, l’un de leurs vaisseaux se pose à côté du Duc-de-Fer sous la protection des vaisseaux-robots.

À bord du vaisseau akonide se trouve Sansaro, un Akonide âgé qui est en fait le véritable chef de la conspiration. Il accompagne Carbà de Mintérol qui ne se doute pas qu’il n’est qu’un pantin dont le Q.I. a été artificiellement augmenté. Les Akonides, en modifiant le dispositif de sécurité A-1, ont réussi à convaincre le Régent qu’Atlan ne gouverne plus au bénéfice exclusif de l’Empire et que son alliance avec les Terriens est contraire aux intérêts de son peuple.

Sansaro contacte Atlan : lui et Carbà doivent se rendre immédiatement dans le Régent pour un psycho-duel dont le vainqueur sera proclamé Empereur. Le duel se déroule sur une planète imaginaire sur laquelle Atlan a fondé et développé une colonie. Carbà a atterri pour annoncer aux colons que la colonie doit fermer et qu’ils doivent tous quitter la planète à bord de son vaisseau. Atlan ne parviendra pas à s’opposer au départ des colons. Une fois ceux-ci à bord du navire, Carbà revient au village et une lutte à mort s’engage entre les deux hommes. Il n’y a aucun vainqueur car le Régent les réveille. Pour les départager, il soumet les deux hommes à toute une série de questions. Carbà se sert de l’étroite collaboration entre Atlan et les Terriens pour faire pencher le Régent en sa faveur car l’ordinateur ne peut comprendre de notions subjectives comme l’amitié : il ne se base que sur des faits.

Carbà est proclamé nouvel empereur et ordonne l’arrestation d’Atlan. Atlan parvient à regagner la surface sain et sauf. Les mutants entrent en jeu pour le rapatrier à bord du Duc-de-Fer. L’escadre terrienne décolle alors en urgence pour regagner le système de Sol.

DEUXIÈME PARTIE
LE SAUVEUR DE L'EMPIRE

Trois mois après sa destitution par le Régent et son remplacement par Carbà, Atlan est de retour dans le système d’Arkonis à bord du Duc-de-Fer : ayant caché un transmetteur à l’intérieur du cerveau géant, il s’apprête à l’utiliser afin de déposer une bombe qui détruira le Régent. Il échappe de justesse à la mort : les Akonides ont découvert le transmetteur et l’ont court-circuité. Les Akonides ayant modifié la programmation du Régent, celui-ci devient imprévisible et risque à terme de lancer une grande offensive contre le Système Solaire.

Sur Terre, les hommes les plus importants de l’Empire Solaire sont réunis dans le bureau d’Allan D. Mercant. Il y a 6023 ans, le 12 février, le croiseur arkonide Sotala a envoyé un message urgent à l’attention de l’empereur et a été détruit peu après. Les Terriens en ont reconstruit une réplique à l’identique. À l’aide d’un chronoclaste, ils envisagent de retourner dans le passé afin de rallier Arkonis III et déposer une bombe au cœur du Régent qui explosera 6023 ans plus tard. De son côté, Reginald Bull sera chargé de repérer les grosses escadres de navires-robots afin de s’en emparer dès la destruction du Régent commencée.

Un commando s’empare du dernier chronoclaste sur Sphinx, planète capitale des Akonides, puis détruit le musée pour camoufler le vol. Seule Auris de Las-Toôr a compris ce qui s’est passé et embarque à l’insu de son peuple à bord du Duc-de-Fer. Elle laisse John Marshall lire ses pensées et prévient ainsi les Terriens qu’une flotte de nefs-robots est en route pour les intercepter. Rhodan fait appareiller d’urgence et rejoint le Sotala : la véritable mission peut commencer.

Le Sotala projeté dans le passé atterrit sur Arkonis tout près du Régent en construction. Ils disposent de deux jours pour placer la bombe. Epétran, le maître d’œuvre, a détecté les mutants partis en reconnaissance malgré leur camouflage. Intéressé par les données techniques d’Atlan sur les propulseurs, il convoque celui-ci. Rhodan, Atlan et Marshall répondent à son invitation et sont impressionnés par le savant. À leur retour, les trois hommes ont le sentiment d’avoir été démasqués. Marshall leur explique qu’en fait, durant l’entretien, ils ont été hypnotisés et leurs connaissances aspirées. À l’heure qu’il est, Epétran doit tout savoir de leurs plans et même de l’histoire de l’humanité.

Atlan et Rhodan sautent avec L’Émir et Ras à l’intérieur du Régent pour déposer leur bombe, mais ils sont brusquement projetés au présent alors que la bombe doit exploser dans dix-sept minutes. Un combat s’engage entre les quatre hommes, les Akonides et les Antis. De nombreuses explosions retentissent dans les entrailles du Régent. Un message télépathique est capté par L’Émir : un petit véhicule automatique vient chercher les quatre hommes et les transporter sans danger à l’extérieur. Epétran, après avoir étudié leurs souvenirs, a conçu un programme qui a déclenché l’autodestruction du Régent à l’arrivée des quatre hommes. Le Sotala est détruit avec le chronoclaste et les scientifiques à bord, ainsi qu’Auris de Las-Toôr, sont tués.

Une fois dehors, Rhodan assiste à la destruction des vaisseaux akonides et antis par les escadres terriennes et le débarquement des troupes. Les Terriens se sont emparés de plus de vingt mille astronefs robots et contrôlent les principaux centres administratifs de l’Empire. Le destin des deux peuples est plus que jamais lié.